” Le projet Magirus est né après un burn-out professionnel au milieu de l’année 2019, ne trouvant pas ma place ni l’intérêt de rester à me croire indispensable dans la société et après avoir pris conscience qu’il faut créer ses rêves et ses envies.
C’est ainsi que j’ai décidé de vendre tout mon matériel (voitures, motos, …) pour financer l’acquisition d’un camion « Magirus deutz 170D11 » de 1980, ancien camion de pompier Allemand.
C’est à partir de là que tout commence…
Après de nombreuses recherches, avoir consulté des centaines d’annonces, de sites de vente de véhicules, voici que je trouve celui-ci : un véritable coup de cœur pour son année, son look plus que rétro et sa double cabine ! Étant localisé à 600 km de chez moi, vous pensez bien que ce ne fut pas simple pour obtenir le maximum d’information de son propriétaire et le tout… en allemand.
Pourquoi ce type de camion ?
Ne croyez pas pour autant que ce fut un coup de tête, un simple flash sur un véhicule. Bien-sûr, avant cela je me suis posé une tonne de questions et quantité de réflexions se sont mélangées avant de mûrir dans ma petite tête.
Je comptais changer de vie, de style de vie c’est sur et seul compagnon à me suivre serais mon chien, mon “fidèle ami depuis 5 ans” . Il était donc hors de question de ne pas prévoir le véhicule pour lui également.
J’ai donc procédé à énormément de recherches sur internet : des groupes de voyageurs, des nomades, et autres. L’objectif principal était de trouver un van simplement type Renaud master ou Mercedes sprinter en L3 H3 minimum..
Après discutions, mise à plat du projet de voyage et compte tenu des endroits où je pourrais me rendre, il s’avère qu’un véhicule type 4×4 serait s’avérait indispensable, question endurance et sécurité du véhicule.
Une personne de ma famille avait déjà transformé un camion de type Volvo (ancien camion de déménagement), en Camion Camping. Mais il s’avérait qu’un camion de ce type-là, 2×4, ne pourrait tenir la route là où je rêve de me rendre. J’ai dès lors orienté mes recherche vers des vans de type 4×4 “Iveco, Mercedes,…”, à la fois confortables et maniables sur tout type de terrain. Cependant, les prix étaient exorbitants pour des véhicules non seulement « vides » mais ayant déjà bien servi; soit entre 10.000 à 15.000 € !
A partir de là, nouvelles discussions et réflexions. J’ai l’avantage d’avoir déjà un permis camion, vu mon métier, et de m’y connaître en mécanique lourde et plus robuste. Avec ce type de véhicule, on peut atteindre les 80km/h, un vrai plaisir pour moi ! C’est ainsi que je redirigeai mes recherches vers un camion de type tout terrain.
Cette recherche m’a dès lors mené à me renseigner sur les UNIMOG, costaux mais de nouveau fort chers car très recherchés pour les pays africains. Il s’agit bien souvent d’anciens camions militaires avec une petite plate-forme et une simple cabine, Quant aux Man, 6×6, également d’anciens camions militaires, trop grands et trop chers encore une fois, les prix variant entre 14 et 18.000€, sans offrir aucun suivi mécanique.
C’est ainsi que finalement, mon choix et véritable coup de cœur s’est porté sur un vieux camion 4×4 des années 80 à double cabine. Pourquoi la double cabine allez-vous me demander, si je prévois de prendre la route seul avec mon chien ? Simplement parce que je ne sais pas de quoi demain sera fait et que qui sait si sur ma route, je ne rencontrerai pas des gens, des amis qui pourraient alors confortablement se joindre à moi…
Car en effet, celle-ci me permettra d’en faire une salle-à-manger, convertible en chambre double.
Enfin, son look carré, son passé ont fait que j’ai finalement craqué et rapidement trouvé un couple d’Allemand “TWO-VAGBONDS” et un Français actuellement sur les routes avec le même modèle.
Compliquer de le récupérer ?
Bonne question ! Premier souci: la langue. Le propriétaire était allemand. J’en profite pour remercier une amie qui m’a traduit un bon nombre des mails et échanges.
Deuxième souci : le transport. Le dit propriétaire résidait dans un village de montage isolé, non loin de la frontière Suisse.
Et pour comble, il était sans réseau GSM ou internet sinon vraisemblablement uniquement quand il était sur son lieu de travail.
Malgré ces multiples problèmes et autres, j’ai fini par trouver deux sociétés de transport. Car si en Belgique abondent les sociétés de location de voitures camionnette; quasi aucune ne peut transporter d’engins volumineux. Ce ne fut qu’après plusieurs semaines de recherches et de discussions afin d’être certain de pouvoir affronter la réalité financière ; soit 2500 € pour aller le chercher et le déposer en Belgique que tout a pu se mettre en place.
C’est aussi et finalement par souci de sécurité que, à moins de 15 jours de la fermeture des frontières pour cause de “COVID-19”, le transporteur décide de partir deux jours avant pour rapporter mon camion en Belgique.
Quel équipement et aménagment
Un sujet très long très vaste que je ne vais donc aborder que dans les grandes lignes. Comme dans tout projet il y a nos souhaits, nos besoins, nos rêves mais également nos possibilités et limites, autant pratiques que financières.
- Extérieur
Pour l’extérieur pas de surprise: après réception nous avons décidé de relier la cellule actuelle à la cabine. Seulement voilà, “trop basse 196cm”, mesurant 194cm ça ne semble pas être possible. Nous allons donc profiter du retrait de la cellule pour vérifier toute la mécanique, traiter le châssis trois points de la nouvelle cellule et ainsi garantir un travail soigné pour pouvoir s’engager sur les terrains « off road ».
La vidéo de Justin Van Colen explique très bien comment faire, pour ceux qui souhaiteraient en apprendre un peu plus.
Extérieurement il n’y aura donc pas de choses hors normes : un pare buffle avant pour protéger l’avant et les bords, un arceau de pare-brise et toit afin de protéger des branchages. Nous y ajouterons, comme beaucoup, une moto à l’arrière ou sur le côté ; selon les plans et la bonne répartition du poids. Ensuite, l’équiper de 4 nouveaux pneus terre- sable ainsi que d’une roue complète en cas de crevaison.
Enfin, incorporer un treuil 8T à l’avant et un plus petit à l’arrière pour soulever moto et roue…
- Intérieur
Intérieur comme vous l’avez lu plus haut au vu de l’installation de la nouvelle
Comme je le disais plus haut, il est prévu l’installation d’une nouvelle cellule dans laquelle il y aura un grand lit, une cuisine-salon, une salle de bain avec douche-toilette sèche et un coin table. Et dans la seconde partie de la cabine, nous installerons une table amovible transformable en lit afin de pouvoir héberger deux personnes. Celle-ci sera indépendante de la cellule principale afin de préserver une certaine intimité.
A cela s’ajoute le gros du travail afin d’obtenir une autonomie complète, ce qui bien évidemment fait partie du projet. D’abord en eau propre, mais aussi sale : pouvoir “stocker » cette dernière pour ne pas la jeter à même le sol. Et cela, même si nous comptons n’utiliser que des produis naturel. Nous prévoyons donc un système de pompage avec crépine, muni de plusieurs filtres à la sortie de notre /ou nos citernes d’eau afin de rendre l’eau pompée des rivières, des lacs,… potable.
Ensuite vient l’électricité, également un gros travail. Penser au nombre de panneaux ainsi qu’aux batteries qui permettrons le stockage, sans oublier l’eau chaude pour laquelle il faudra trouver un petit chauffe-eau sur gaz naturel.
Vous l’aurez compris : le camion sera classique mais fonctionnel, en répondant aux strictes besoins des occupants.
A ceux que cela intéresserait, nous mettons à dispositions les manuels techniques et mécaniques du
cellule, le camion aura un grand lit fixe cuisine salon salle de bain avec douche toilette sèche un coin table. Dans la deuxième partie de la cabine une table amovible avec transformation en lit pour héberger deux personnes avec une intimité de la cellule principal.
L’autonomie complète sera le grand travail du projet, en eau propre, mais aussi sale “la stocker pour ne pas la jeter à même le sol et cela même si nous utiliserons que des produis naturel, nous prévoyons un système de pomper avec crépine munis de plusieurs filtre à la sortie de notre ou nos citernes d’eau pour rendre l’eau pomper des rivières, lacs,… potable. L’électricité est aussi un grand travail le nombre de panneaux ainsi que les batteries qui permettrons le stockage, sans oublier l’eau chaude qui trouvera certainement un petit chauffe-eau sur gaz naturel.
Vous l’aurez compris le camion sera classique mais fonctionnel aux besoins des occupants.
Nous mettons à dispositions les manuels techniques et mécaniques du Magirus deutz 170d11 sur notre page
- La destination
Comme beaucoup s’en doutent, on ne crée pas un projet comme celui-ci pour finir au « camping des flots bleus ». Nous avons comme objectif d’arriver sur le continent africain via le Maroc; première véritable destination dans laquelle nous rejoindrons des ONG participant au développement local. Ensuite, nous poursuivrons vers l’ Algérie, le Niger, le Cameroun jusqu’à arriver en Afrique du sud. En échange de quoi nous aurons un endroit sécurisé ou poser le camion et dormir.
L’idée qui nous tiendrait le plus à cœur serait d’avoir la chance de pouvoir apporter notre aide, notre soutien à des associations de défense des animaux sauvages. Si possible, des associations qui travailleraient à démanteler le braconnage des girafes de ces contrées, au Kenya ou ailleurs.
(*)Aucun chemin ou timing n’est prévu d’avance, nous nous laisserons porter par les opportunités qui se présenteront à nous.
Ah ! et l’argent dans tout cela… ?
La bonne question ! Voilà un sujet important et intéressant ! Et pourtant je vais faire très court. Il est certain qu’un projet comme cela n’est pas un investissement qui se décide à la légère. Au fil de mes recherches et analyse, en comptant que j’aurais la chance que tout se passe bien et de pouvoir tout faire moi-même, il faut compter au bas mot entre 20.000 et 25.000 € tout inclut.
L’autre question, outre l’argent, c’est le temps. Une question de choix en réalité : on n’envisage pas un tel projet sans penser que nous sommes libres; que c’est à chacun de décider si nous préférons passer notre temps a travailler, à nous occuper des enfants et à continuer de faire tourner les rouages du capitalisme. À l’heure ou amis et amies se marient, font ou ont déjà des enfants et investissent dans leur maison a coup de centaines de milliers d’€uros ; j’ai pris la décision de refuser de me mettre une corde au coup durant 25 à 30 ans afin de payer pour être propriétaire de briques sur lesquelles taxes et autres reviennent à l’État.
Il faut savoir que l’investissement dans un camion est remboursé sur une durée de 2 ans, puisque vous n’avez plus de loyer à payer. Mais ainsi, vous récupérez votre investissement tout en ayant la possibilité de bouger et d’aller où bon vous semble. Et comme ayant tout revendu, il ne me restera plus d’autre « bien matériel » que mon camion, je devrai également limiter mes dépenses personnelles. Mais cela fait partie du choix de vie que j’ai fait, que j’assume, afin de ne plus être, me sentir, dépendant du système.
L’idée n’est pas non plus de quitter entièrement le système ; j’aurai certes aussi des taxes à payer me diront ou penseront certains. Le projet Magirus serait plutôt comme un premier pas, une première étape pour des personnes qui, comme moi, ne savent pas trop où aller, où se fixer pour donner un sens à leur vie. Des personnes simplement curieuses d’apprendre, de rencontrer de nouvelles personnes, de vivre de nouvelles expériences. Qui sait, un jour viendra peut-être où je me poserai ?
Tout cela n’est pas non plus anodin dans ma vie! Ce choix, ce coup de cœur pour un vieux Truck des années 80… Oui, il y aura des taxes, le carburant à payer. Mais là, heureusement pour moi,ce truck, considéré et repris comme ancêtre (déjà avec des papiers de Truck camping car), subira une taxation minime.
Quant au carburant, bien que les accises en Belgique soient de +70% pour une consommation qui serait en sus de 20/25L au 100km, il faut savoir que si le truck sera bien immatriculé en Belgique (mon pays de départ), je serai très vite hors de l’Europe où le prix du carburant passera de 1,5€/L à 0,6-0,7€/L dès lors que je serai sur le territoire africain. Pour plus d’infos à ce sujet, consultez les tarifs pétroliers pour en savoir plus je vous invite à lire l’article à ce propos.
Certain(e)s me traiteront peut-être d’anarchiste ou de marginal ? Pour ma part, je me suis déjà habitué au mot « hippie ».
pour quel souhait, quel espoir…
En toute honnêteté, je n’ai aucune attente précise, aucune recherche particulière. Juste celles de trouver la paix, d’être en harmonie avec les lieux où je passerai et apporterai le don de ma personne, en remerciement pour les choses les plus simples et tellement élémentaires qu’ont fini par oublier 80% des humains.
Je souhaite explorer, observer des paysages dont nul besoin de regarder la télévision pour en voir toute la beauté. Avoir le choix de, chaque matin au réveil, découvrir de nouveaux horizons sans plus avoir de chez soi et être à la fois. Le choix de me mélanger à d’autres peuples, d’apprendre de leur culture, de leur mode de vie, de leur croyance tout en étant et en restant ouvert à les approcher sans jugement, sans à priori.
Ce projet Magirus n’apportera peut-être qu’une expérience de plus à ma vie… ou m’apportera un tout autre style de vie. Dans un cas comme dans l’autre et las de croire que l’homme aurait perdu tout sens des vraies valeurs, j’en ressortirai grandi d’une richesse intérieure faite de contacts et de relations humaines que tout l’or du monde n’achètera jamais.
Quoiqu’on en pense, quoiqu’on en dise, je serai peut-être là à en faire rêver certains qui, enfouis dans leur quotidien à « capitaliser » pour leur avenir n’oseraient pas même y penser ? Je vous invite à en savoir plus sur mes idées et raisons en consultant l’article à propos.
Seul à des milliers de kilomètres…
Toujours les mêmes question qui reviennent : « tu pars seul, comment vas tu faire, pourquoi partir seul, tu vas t’ennuyer, et si il y avait un soucis… ? »
Je comprends que pour beaucoup, le fait d’arrêter toute activité pour se consacrer à un projet qui le fera partir pour une durée indéterminée à des milliers de kilomètres de son environnement habituel puisse les faire bondir.
Et je ne vous cacherai pas que la question de la solitude, de l’isolement, je me la suis bien sûr posée.
Tout est possible, c’est vrai…et pourtant !
Pour moi, c’est tout le contraire ! Partir seul c’est justement et comme je le disais précédemment, pouvoir aller à la rencontre de nouvelles personnes, comprendre, expérimenter de nouvelles cultures. Or, ce n’est certainement pas en voyageant en « touriste de luxe», avec tout le confort qui l’accompagne que je pourrais m’approcher de la réalité d’autres peuplades mais bien en expérimentant les réalités d’un quotidien qui pourrait être fait de pannes de moto (pour ne citer qu’un exemple). Car c’est là, quand la seule possibilité sera d’aller vers les autres pour leur demander leur aide que me sera donné de pouvoir réellement les approcher, les rencontrer et/ou entrer dans leur vraie vie. Rencontrer des personnes prêtes à aider, à partager sans arrière pensée…
Seul comme un ermite ?
Pas vraiment. C’est un choix que j’ai pu faire sur base de mon expérience passée (à moto) mais aussi via de nouveaux contacts que je me suis faits, tout en élaborant mon projet, avec diverses communautés où dialogue et échange ont fait toute la différence.
Lors de ces différents échanges, j’ai tout d’abord été surpris de voir qu’il y avait non seulement des hommes et des femmes solitaires mais également des couples, des familles avec parfois plusieurs enfants, et/ou des animaux qui les accompagnaient sur les routes.
Ensuite, lorsque je leur ai exposé mon projet et mes craintes, ils sont revenus vers moi par dizaines pour me réconforter dans mes choix, me donner des conseils, me pousser à persévérer, à aller de l’avant. Toujours disponibles, prêts à s’entraider, à nous entraider. Car moi aussi j’ai eu quelquefois l’occasion de donner de mes conseils. Non, je ne suis définitivement pas seul et cela fait chaud au cœur !
A quand le grand départ ?
L’idée serait de pouvoir partir avant fin 2022. Un peu avant, un peu après, cela n’a pas une grande importance. L’important est que tout soit fin prêt pour le jour où nous prendrons la route vers nos rêves, mon chien et moi.
Car il ne s’agit pas seulement de l’investissement que cela représente et de pouvoir mettre suffisamment de côté entretemps entre petits boulots et mise au point; mais également de pouvoir mettre de l’ordre dans 35 années de vie afin de pouvoir partir le cœur léger et l’esprit libre.
L’arrivé du COVID-19 n’a bien évidemment pas arrangé les choses.
Et âprès…
Soit un retour en Europe avec la tête pleine de souvenir avec un enrichissement personnel certain et un mode de vie différent. Soit l’envie de poursuivre sur les petits sentiers de la vie, désenchaîné des contraintes matérielles et des dictas des « élites ». Ou encore, me poser quelque part, dans un ailleurs plus proche de mes convictions et valeurs personnelles.
Qui sait ? La seule chose que je sais et de quelque manière que ce soit, c’est que je reviendrai transformé par cette expérience !
Pour suivre ce projet :
Si celui-ci vous intéresse, aurait attisé votre curiosité, je vous invite à suivre son évolution via ce lien : catégorie Projet Magirus.
Merci déjà de votre lecture! Et si vous le désirez, hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous ?
Bravo pour ce projet, je vis avec mon chien et je comprends tout à fait…
Plus je côtoie les humains…plus j’aime mon chien !!! 😉
Merci, avec mon parcours et mon vécu moi aussi. Malgré tout je reste persuadé qu’il y a du bon dans chacun de nous.
bonjour said
alors ou en est tu avec le magirus ??
moi l’unimog est casser
en revenant de France le dimanche 6/9
j’ai eu une casse au niveau des roulement ou réducteur arrière gauche
j’ai été rechercher le mog sur une remorque porte char pour le rapatrier a la maison
maintenant j’en suis au démontage
faudra quand même qu’on essaye de ce voir une jour
bonne journee
guy
Je t’ai répondu en privé 😉
Bonjour
Vous avez pu passer aux mines et faire immatriculer le camion sans difficulté ? Dans quel département ?
Bonjour, le camion est toujours en travaux, et il sera immatriculer en Belgique, je pense sans me tromper que la législation Française et Belge ne sont pas identique.
Dans les Membres il y a Guy qui possède un UNIMOG également en Belgique
Aussi non un français à immatriculer le même camion que celui ci Magirus deutz en 2019.
Vous avez un camion et des difficultés à l’immatriculé ?
[…] relation, vie professionnelle, séparation à nouveau des biens matériels que l’idée du projet Majirus se met en place et vois le jour au milieu des questionnements et des jugements. Prit au début […]